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Il est des après-midi comme ça, où il fait chaud, si chaud. C'était le cas hier et peut-être le sera-t-il encore aujourd'hui. Nous sommes descendus jusqu'à la Vègre pour conjurer la lourdeur de ce soleil trop épais. Peu de monde à se promener, on est loin de la foule du week-end dernier. Mais paradoxalement le bord de l'eau est plutôt fréquenté et prend un petit air de farniente. Un groupe de jeunes enfants s'ébrouent joyeusement dans le cours de l'eau et deux maman s'autorisent quelque bronzage.
Nous flemmardons à l'ombre des arbres sur la rive opposée. Le couple des canards est là, fidèle au rendez-vous, caché dans les herbes.
Des cavaliers amènent leurs montures jusqu'au mitant de l'eau et s'engouffrent sous le vieux pont. Ils n'iront pas jusqu'à l'autre comme ils l'espéraient, le courant se faisant plus profond que prévu. Leur remontée nous vaudra une belle cavalcade éclaboussée sous les arches.

Mots-clés : Vègre, presse