Très bonne nouvelle : les magnifiques lampadaires-boules, spécimen particulièrement énergitivores, servant plus à éclairer les étoiles que le trottoir de la rue de la Picarde, ne sont plus. Non pas qu'ils aient été mis à bas par une association de Faucheurs Volontaires, mais simplement qu'ils viennent d'être remplacés suite à une décision municipale, par des luminaires à l'identique du reste du village. Adieu le look "moderne" qui a prévalu à la fin du millénaire dernier et auquel pas un village de France n'a pu résisté, particulièrement dans les zones de lotissements. En effet quelques millions de ces globuleux parasites ont été répandus sur le territoire national, malgré un rendement totalement déplorable : 75% de pertes à la production d'électricité, 5 à 10% de rendement lumineux, 60 à 80% de pertes dans le luminaire. L'énergie utile restituée par le lampadaire-boule ne représente qu'un à trois millièmes de l'énergie primaire nécessaire à son fonctionnement ! Adieu donc à ce parfait symbole de notre civilisation du gaspillage énergétique.
Et dans sa grande magnanimité, la municipalité propose à ceux qui désireraient dépenser leurs euros en éclairant le ciel plutôt que leur jardin, d'acheter pour la somme modique de 30 €, l'un de ces 10 merveilleux lampadaires qui permettront à nos petits enfants, dans les décennies de turbulences climatiques à venir, de nous demander, étonnés : "Oh, vraiment papy, vous vous éclairiez avec ça, avant ?"
d'après Thierry Saloman, co-auteur de "La maison[néga]watts" et de "Fraîheur sans clim" (éditions Terre Vivante)
Et dans sa grande magnanimité, la municipalité propose à ceux qui désireraient dépenser leurs euros en éclairant le ciel plutôt que leur jardin, d'acheter pour la somme modique de 30 €, l'un de ces 10 merveilleux lampadaires qui permettront à nos petits enfants, dans les décennies de turbulences climatiques à venir, de nous demander, étonnés : "Oh, vraiment papy, vous vous éclairiez avec ça, avant ?"
d'après Thierry Saloman, co-auteur de "La maison[néga]watts" et de "Fraîheur sans clim" (éditions Terre Vivante)
Mots-clés : écologie, mairie
Derniers papoteurs/trices
→ plus de commentaires